15 juin 2011

EUROFLOOR A 50 ANS

L'occasion pour tous les amis et anciens d'évoquer des souvenirs, mais aussi, pourquoi pas, de se retrouver !
Ce sont les objectifs de ce blog.
Vous pourrez y publier photos, souvenirs, anecdotes, mais aussi échanger des avis et des commentaires.
Pour fêter ces 50 ans, un Comité "Eurofloor Revival"s'est formé à l'initiative de Fernand Thines.

Les membres de ce comité sont: Nicole Goeders, Henriette Shinn, Marianne Weber, Joëlle Paquay, Edouard Weisgerber et Jean Mabille.

Découvrez ci-dessous leur message de bienvenue !

UN ANNIVERSAIRE !!!!

Il y a cinquante ans - c’était le 18 janvier 1961 - une nouvelle usine naissait à Wiltz.
Elle portait le nom d’Eurofloor. Si ce nom évoquait pour certains, selon sa prononciation, le nom de fleur, la naissance d’Eurofloor était pour Wiltz un signe d’espoir après la disparition de sa légendaire "Lederfabrik IDEAL » qui avait apporté travail et prospérité à Wiltz et sa région.
C’était là un challenge important pour Eurofloor et ses "mères" successives : Balamundi, Sommer-Allibert, Tarkett. Ce challenge a été pleinement assumé même si la société a été amenée, contre son gré, à trouver hospitalité à Lentzweiler.
Vous êtes nombreux qui avez contribué à la pérennisation de notre société par votre travail, votre esprit d’initiative et d’inventivité, par votre dévouement et votre attachement à la société mais aussi par le climat social constructif qui n’a cessé d’y régner.


N’est-ce point un beau bail qui dure depuis 50 ans ! N’est-ce point un moment pour nous revoir, pour échanger quelque peu ce qui nous est commun !
Le Comité : EUROFLOOR Revival

Comme suite à cet appel, nombreux sont ceux qui ont marqué leur intérêt pour une rencontre à l'occasion des 50 ans de la constitution d'Eurofloor. Celle-ci se tiendra donc le 14 octobre prochain. Les participants ont été informés personnellement par courrier du programme de cette journée qui débutera par le dépôt d'une gerbe devant le monument de la grève générale de 1942.
Ce monument est évoqué ci-dessous dans le commentaire que nous a fait parvenir Louis Boigelot.



5 juin 2011

LES INCLASSABLES

Dites-nous tout: où, quand, éventuellement qui ?Envoyez-nous vos commentaires en cliquant ci-dessous.

JEAN MABILLE RACONTE...

                                Premières rencontres …premières impressions…premier job.

C’était le 1er avril 1965 .

Engagé par ICET ( International Center for Economy and Technology ) , Rixensart , j’étais envoyé en stage chez  Eurofloor qui était un peu son enfant en tant que  1ère concrétisation d’une " gestion de groupe " des usines et sociétés Balatum .
Bien ! mais c’est où Wiltz ???

Supersticieux – poisson d’avril -  j’ai fait le voyage le 31 mars .
Le 1er avril , matinal comme nous l’étions tous à l’époque , je me suis présenté à l’usine .Premier entretien avec Fernand Kass , Secrétaire Général .Celui-ci m’a ensuite introduit dans un bureau quelque peu sombre où le bois était dominant et le soleil sans doute toujours absent .Comité de réception de choix : Gilbert Franck ,Directeur Général –Louis Boigelot , Directeur d’Exploitation et Henri Biermann ,Directeur Commercial .Après les explications d’usage sur l’organisation de la société , ses activités , Henri Biermann me tend  un " cadeau "que je saisis avec précaution mais aussi inquiétude . Jamais vu pareil engin !!! cela coulisse….ce n’est point un trombonne… mais bien une règle à calculer !!! elle ne doit plus vous quitter , me dit-on , car, à partir de demain ,elle vous servira à établir le programme de fabrication de l’usine .(J’appris , par la suite, que chacun , à l’arrivée d’un nouveau, tâchait de lui refiler cette charge , lieu de rencontre et de conciliation d’intérêts ou impératifs souvent divergents.)
Ainsi , non sans inquiétude ,ai-je été amené   dés le 1er jour  à me colleter avec les vitesses-machines , les en- cours , les pannes machines …Pas évident pour un juriste mais n’était-ce point là la meilleure manière pour comprendre le processus de fabrication , les aléas de celui-ci , les exigences commerciales , les interactions entre achats-matières , production , ventes , stocks et finances mais , avant tout ,de rencontrer les personnes en charge  de ces questions et de se sentir membre d’une équipe … et quelle équipe !
C’est durant l’été 1965 que sont également arrivés Georges David , René Bomboire et André Lutte
Mon stage ou détachement était prévu initialement pour 3 mois ; il dura en réalité 8 mois me donnant l’occasion de travailler sur un autre sujet de préoccupation : les stocks et , notamment ,le stock de Balanil inondé .
Pour l’anecdote - en raison de travaux effectués à Wiltz - c’est à Schimpach , dans les locaux de la Protection Civile où l’équipe de Fernand Kass s’était transportée avec papiers et bagages , que l’ébauche du budget 1966 a été élaborée .

J’eus la chance aussi de partager le bureau de Ketty Wiesen . Celle-ci , au départ  de chiffres venant de tous côtés , collectés notamment par Catherine Weis et ses collègues Bock et Daubach , établissait les prix de revient de l’usine .Pour ce faire , elle s’aidait d’une machine à calculer faisant un bruit épouvantable qui fonctionnait avec une manivelle qu’il fallait faire tourner en avant , en arrière  La" divisumma  24 "d’Olivetti ne vint que plus tard .
Ketty Wiesen établissait des tableaux de chiffres  dans un alignement   de chiffres impeccable que n’auraient certainement pas  démenti les militaires lors de leur  défilé annuel .Alignement parfait des chiffres , calligraphie exemplaire … du bel ouvrage .
Femme remarquable que Ketty Wiesen , une forte personnalité maîtrisant son sujet , emplie d’humour de modestie et d’assurance tranquille , ne se prenant jamais au sérieux , au rire communicatif . D’une extrême gentillesse à mon égard , elle fut également d’une grande aide pour me faire pénétrer dans l’univers des chiffres .Elle a été importante pour moi  .Mais la vie de Ketty ne s’arrêtait pas à Eurofloor ."Joffer "Ketty était aussi débordante  de vie et de rire .Dés le travail terminé elle rejoignait " le Vieux Château " pour former avec  Madame Lampertz et la nièce de celle-ci  , Lucie , un trio de Grâces et d’accueil .
Si le 18 janvier dernier Eurofloor fêtait ses 50 ans de constitution , c’était aussi ce 26 janvier un autre anniversaire , celui de sa première  centenaire : Ketty Wiesen . Un mois à peine après , son temps accompli ,  Ketty nous quittait .
Jean Mabille

LA VIE APRES LA RETRAITE

Des contremaîtres qui ont gardé le contact et qui, manifestement, ne s'ennuient pas !
Devant le Kentucky à Lenzweiler, le 30 avril 2010. Nic. Britz, Tony Hübsch, Fern. Thines, José Lemaire, Jean Heirentz.
Devant les Anciennes Tanneries, le 27 avril 2011.
Devant: Fernand Thines, Georges Hardt, Joseph Hotua, André Girs, Stefan Abinet, Raimond Gallet
Au milieu: Emile Keilen, Edouard Weigerber, José Lemaire, Lucien Deckenbrunnen
En haut: Jean Heirentz, Marcel Wagner

ETUDE et CONCEPTION D'EUROFLOOR

Louis Boigelot nous raconte la naissance d'Eurofloor.
"Comme dit par ailleurs, j'ai écrit la partie de l'histoire d'Eurofloor que j'ai vécue (1963 - 1970) et même un peu avant en tenant compte des échos des encore plus anciens et surtout des échos des "Pères Fondateurs".
 J'espère que cette ébauche servira à complèter l'histoire d'Eurofloor ou simplement celle du site d'origine".
Les Papeteries de Genval, à Genval près de Bruxelles, étaient la plus importante des sociétés à l’origine du Groupe International Balamundi.
Le commerce du papier produit à Genval et Mont Saint Guibert a donné naissance à la production et la vente de papier peint la plus importante de Belgique.
Auguste Lannoye eut dans les années 1920, l’idée du Balatum qui était du carton peint à l’usage de revêtement de sol, dérivé conceptuel du papier peint.
A l’époque régnait, comme revêtement de sol souple, le Linoleum de production assez coûteuse, assez longue et nécessitant, pour les usines, une surface au sol importante.
Il était produit par l’agglomérat de différents solides mis en œuvre au moyen d’huile de lin oxydée pour former une pâte mise en bande mince généralement de deux mètres de largeur et d’une épaisseur allant de 2,5 à 4 mm.
Ensuite le produit devait durcir en achevant l’oxydation dans de très longs bâtiments.
L’idée d’Auguste Lannoye était de fabriquer le corps du Balatum au moyen de carton à base de déchets textiles. Ce carton était imprégné de bitume qui apportait une meilleure dureté, souplesse et résistance.
Ce carton bitumineux devait être isolé au moyen de « facing » pour éviter les taches du bitume vers le décor.
Celui-ci était obtenu au moyen d’imprimantes similaires à celles du papier peint et identiques à celle de « l’ICET Temper ».
L’encre était produite à partir de pigments et de charges liées au moyen d’huile de lin. Chaque cylindre de l’imprimante déposait sa couleur pour former le motif imaginé par le styliste. La conception des dessins était bien connue pour le papier peint.
L’oxydation de l’huile de lin restait nécessaire mais pour une quantité nettement moins importante que pour le Linoleum.
Le succès commercial du Balatum fut tel qu’il fallu construire des usines dans presque tous les pays Européen et même aux Etats-Unis.
Mais dans les années 1960 le déclin s’amorçait et il fallait penser à la reconversion.
L’ICEt (International Center for Economy and Technology) était créée pour étudier
l’avenir du groupe Balamundi.
Cette reconversion devait assimiler un certain nombre de principes :

   -       Recyclage. Le PVC thermoplastique devait pouvoir être réutilisé au moyen des techniques de calandrage. L’assemblage de feuilles avec pression sous température était déjà connu.

     -  Le carton bitumineux décoré avec un film PVC imprimé serait un Balatum
     amélioré
-       Un Ingénieur Conseil qui avait quelques expériences du travail du caoutchouc et du PVC sur certains équipements pour le caoutchouc apporta son expérience aux recherches de l’ICET.

-       Produire en un seul endroit et distribuer le produit à travers les réseaux commerciaux du Balatum présents presque universellement.

-       Trouver un lieu de production où la main d’œuvre était disponible et cherchait du travail. La compétence en matière de revêtement de sol serait apportée par un encadrement en provenance d’usines où on trouverait les meilleurs spécialistes.

    -       Une aide des Autorités Publiques pour la reconversion du personnel était bien venue.

     -       Eviter la concurrence interne avec les autres usines du groupe qui avaient déjà entamé leur reconversion. (Balamundi Nederland et Deutsch Balamundi)

-       Trouver les producteurs de machines et de matières nécessaires.
     -       Etc.

Comme pour le recyclage des textiles, celui des déchets de PVC était la base d’une écologie à une époque où le concept pas encore (sur)exploité politiquement.

GENVAL

Qui se souvient de cette visite à Genval? 
En quelle année?
Qui y a participé?


TEMOIGNAGE

Louis Boigelot, à la demande de sa fille Cécile et de ses deux enfants, a rédigé un résumé de son passé professionnel.Il nous l'a fait parvenir.
Nous en publions un extrait très intéressant, qui explique comment ont été résolus à l'époque (ou parle ici des années 60), les problèmes du développement de la récupération des déchets de PVC, facteur clé du succès de la toute jeune entreprise qu'était Eurofloor.
Les anciens vont apprécier:
Extraits:
"...Les impuretés solides dans les déchets calandrés ne permettaient pas de produire des produits tout PVC car:
-  ces impuretés marquaient les cylindres de la calandre qui ne pouvaient
          plus produire des films transparents imprimables

- Ces substances étrangères abîmaient la bande de la Rotocure jusqu'à la
        rendre inutilisable
.

Un pseudo nettoyage des déchets était obtenu par pré calandrage. Les cylindres, assez serrés tournaient  à des vitesses de plus en plus élevées pour permettre - entre chacun d’eux - la formation de bourrelets. Ceux-ci en tournant entraînaient les impuretés vers les bords de la feuille en formation.
Une large rognure était coupée et définitivement éliminée tandis que la partie centrale découpée repassait dans la chaîne de calandrage pour obtenir une « sous couche » à peu près propre. Ce procédé était à la fois coûteux et peu efficace.
Les recherches sur « l’épuration des déchets » d’une façon moins pragmatique et coûteuse étaient prioritaires pour le laboratoire central du groupe et le nôtre.
Il était interdit par la Direction du Groupe de tenter de fabriquer un produit sur feutre de jute qui aurait masqué les imperfections de la sous-couche calandrée. Ce type de produit devait assurer la reconversion des usines hollandaise et allemande à l’arrêt programmé du Balatum.
L’équipe qui avait conçu l’équipement d’Eurofloor a quand même réalisé des essais la nuit pour mettre au point un PVC sur feutre de jute,: le futur Balatred
La décision de mettre ce « Balatred »  dans la gamme des produits d’Eurofloor a été finalement prise malgré l’enthousiasme pour le moins limité de nos patrons.
La situation financière était donc mauvaise et la menace de fermeture de l’usine a été évoquée à maintes reprises par les fils du fondateur des Papeteries de Genval qui étaient les « Dieux » du groupe en général et donc d’Eurofloor.
La structure de Direction a été remise en cause au cours des six mois suivants.
Le responsable du laboratoire a démissionné et fut remplacé par un Docteur en Chimie Italien.
Le Directeur de l’usine a été écarté et remplacé par l’auteur de ces lignes, d’abord comme Sous Directeur supervisé pendant 6 mois par un Ingénieur du bureau d’études du Groupe Balamundi.
En pratique il me lâcha assez rapidement les brides. Cela convenait bien à l’inconscient que j’étais mais qui jouissait d’une large confiance du Directeur Général de l’époque.
Ayant étudié le traitement des minerais à l’Université, j’étais assez convaincu que ces méthodes n’étaient pas applicables à une matière aussi souple que le PVC. Le Directeur de Recherche était persuadé que le filtrage à chaud des déchets était la seule solution à notre problème. Il a été ainsi le père de notre future installation de l’ « Epuration des Déchets » qui fut la base de la réussite technique et surtout économique de l’Usine.
Mais tout n’était pas gagné. Avec le Directeur de Recherche nous avons fait à peu près le tour de l’Europe pour voir des installations de filtration à chaud et nous n’avons rien trouvé de mieux comme capacité que 120 kg/h et nos besoins étaient près de dix fois supérieurs. L’équipe d’Eurofloor a donc du repenser une installation adaptée à nos besoins de production mais aussi de tri des couleurs pour répondre à la demande commerciale de sous-couches assorties au dessin imprimé pour le décor.
Cette installation a été réalisée sans autorisation du Groupe, Mais cela a réussi et surtout marqué, enfin, le réel décollage économique d’Eurofloor..."
Des débuts pas toujours roses n'est-ce pas? Mais une anecdote qui résume bien l'esprit d'Eurofloor au temps des pionniers.
Merci Louis

4 juin 2011

LES ANNEES 60: LE TEMPS DES PIONNIERS

 Cliquez pour voir le film.(5 min 30)


* Début juin 1966, S.A.R le Grand-Duc Jean visite Eurofloor.


*Toujours en juin 1966, les maisons d'Eurofloor son tirées au sort....
*En 1969, le départ de Gilbert Franck

JULI 65- ABFALLABTEILUNG

Equipe Triage déchets
 Au début de la production à Eurofloor le produit de recouvrement de sol se composait d’un film transparent de PVC imprimé sur la face du dessous, et assemblé sur une sous-couche de feutre imbibé d’asphalte ou un support de jute.
Est venu alors le moment de réaliser un produit tout-vinyl, c.à.d. ayant un support lui aussi à base de PVC. Cette sous-couche était réalisée avec des matières vierges : c.à.d. PVC 2e choix +plastifiants, stabilisants, couleurs et de la baryte comme charge. Peu après la baryte  était abandonnée et remplacée par de la craie.
On tendait à réaliser la sous-couche d’une teinte s' harmonisant avec la couleur globale du dessin ; p.ex. dessin rouge avec s.c. rougeâtre ; jaune avec s.c. tendant vers le jaune etc. Pour diminuer le prix de revient de la s.c., on a commencé à utiliser des déchets (découpes, rognures etc.) des produits PVC de haute qualité. Ces déchets cités, il y en avait en abondance en Europe et notamment en Allemagne, étaient rassemblés à Anvers par la firme Leysen qui les commercialisait. Souvent ces déchets étaient livrés dans des sacs en papier (récupération de l’utilisation de PVC vierge) avant de passer à des ballots. Ces déchets étaient tout mélangés au point de vue couleurs.
 – Alors est entré en action l’équipe « Triage Déchets », surtout composée de mains féminines
Après un transport pénible avec des moyens rudimentaires (charrettes, caisses en bois, etc.) vers l’étage supérieur du Bâtiment Combis, les femmes ont trié les déchets d’après les couleurs primaires : -rouge– bleu – jaune,  ainsi que –vert– transparent, et - tout venant. Le labo prélevait des échantillons des différentes couleurs pour établir une formule (recette) pour la production de la s.c à la calandre. Pour arriver à une certaine teinte la formule s’énonçait p.ex. :
 Déchets rouges                      18kg
            jaunes                         5kg
            transparents              21kg
+plastifiant + stabilisants + charge + couleur rouge molybdène etc.
Les déchets triés remis dans des sacs en papier vides par les femmes, étaient transportés par des hommes vers la proximité des mélangeurs internes « Kneter ».
Il va sans dire qu’aucun des différents mélanges n’avait la même teinte, arrivant au premier des trois mélangeurs externes. L’opérateur du premier mélangeur essayait de « mélanger » les charges venant du transporteur.
Après un certain temps, la tâche des trieuses de déchets était rendu un peu moins pénible par l’installation d’une déchiqueteuse « Condux » et manipulée par un homme très actif, Back Léon.
Note : La signification « Déchets PVC » est généralement sous-estimée et donne une impression de moindre valeur. Mais en comparaison avec d’autres déchets, ceux en PVC sont relativement précieux.
  Exemple des années 1960 : 1 kg de mitrailles (vieux fer) valait environ 1 Fr.B / kg mais1 kg déchets PVC environ 8 Fr.B / kg

José Lemaire


LES "BELLES DAMES" DE L'EPURATION





3 juin 2011

LA BONNE ENTENTE

Souvenirs…….
Par Georges Hardt

Un jour le téléphone sonne à la calandre : ‘’Essayez de trouver Fernand Thines et venez me trouver à mon bureau"
-" Excusez-moi, je n'ai pas compris votre nom.
-"Franck".
Ensemble, nous sommes allés au bureau de notre Directeur Général, Monsieur Gilbert Franck.
C'étaient les premières minutes de la création d'un cercle, ouvriers(ères) et employés(ées), qui allait naître et qui portait le nom de


LA BONNE ENTENTE 
Comme nous partions vraiment de zéro Monsieur Frank nous faisait * cadeau * de 1000 francs en nous disant: ,, Allez trouver Mr. Van de Wouv, dites lui de vous prêter 1000 frs que vous lui rembourserez quand vous les aurez." Sur ce nous avons fait un affichage pour recruter des membres et fonder un comité.
Auguste Michiels, qui venait de Genval où une semblable organisation existait déjà, nous fut d'un grand soutien .
Eté 1969: soirée de quilles au café Guth à Noertrange
Petit à petit le comité s’est formé  avec Thines Fernand, Président- MadeleineSchwicker, secrétaire- Georges Hardt, trésorier- Auguste Michiels, Conseiller et les membres : Diny Schneider -J.P. Kirtz- Raymond Hallez-Marcel Hermes- et José Lemaire.

Notre première action fut l’ organisation d'un bal au café Godart à Niederwiltz. Comme orchestre Neckel et Marcel Gaudron, qui faisaient partie du personnel, faisaient de leur mieux et le bénéfice suffit  pour pouvoir rembourser l'emprunt des 1000 Frs.

La participation au Corso du Genêt, le lundi de la Pentecôte, était évident et notre premier char sortait sous le thème : « Balamundi dans le Monde ».
Durant de nombreuses années le char EUROFLOOR fut  parmi les plus applaudis.
D'autres activités suivirent : La fête de St. Nicolas pour les enfants de tout le personnel, la sortie d'un journal d'usine , les fantastiques rallyes touristiques organisés initialement par Auguste Michiels ,puis par André Schmitz , les excursions occasionnelles par train, bus ou à pied,… sans oublier les belles soirées de jeux de quilles.

Mais malheureusement, avec les années, les activités de la BONNE ENTENTE, pour des raisons multiples, devinrent de plus en plus rares à l'exception de la fête de st. Nicolas qui existe toujours, mais sous le nom : «  ARBRE DE NOEL ».

Bravo.

Cliquez pour voir le film (3 min30)


A propos de le "Fête du Genêt" 1966 dont on peut voir des images dans le film Edouard W.raconte: "J’ai trouvé dans les archives un article de presse paru dans le Tageblatt le 1er Juin 1966, intitulé :
« Weltzer Genzefest » ein voller Erfolg
Une phrase de cet article me semble importante:
Seit wann haben sich die Eurofloor-Werke auf den Import von japanischen Geishas umgestellt? Grandement merci le Directeur général Franck !

 * 1998: 50ème anniversaire du corso

LES RALLYES (1)

Qui se souvient des dates de ces rallyes? Avez-vous des souvenirs particuliers ou des anecdotes à partager? Publiez un commentaire!




LES RALLYES (2)